L’ITF met en garde depuis longtemps contre les risques pour la santé que pose l’air de cabine extrait des zones de compression des réacteurs et transmis non filtré aux passagers et équipages, et craint que cet air ne soit contaminé par les lubrifiants des réacteurs, le fluide hydraulique et le monoxyde de carbone. Des symptômes aigus et chroniques ont été identifiés et sont reconnus au niveau mondial.
La proposition soumise conjointement par l’ITF et l’IFALPA (Fédération internationale des associations de pilotes de ligne) à l’assemblée générale de l’OACI en 2013 a été largement soutenue et acceptée, et l’ITF a continué de prendre part au groupe de travail sur la sécurité en cabine de l’OACI. Cette démarche a été renforcée en février 2015 quand l’ITF a créé son propre groupe de travail sur la qualité de l’air.
Le Secrétaire de l’aviation civile de l’ITF, Gabriel Mocho, a déclaré : « L’élaboration de ces lignes directrices a été une grande victoire pour l’ITF et ses affiliés, et nous en sommes très fiers. Aujourd’hui, tous les États membres de l’OACI devront les mettre en œuvre au niveau national, et sensibiliser et former les personnels à la qualité de l’air. »
« Bien entendu, il reste beaucoup de chemin à parcourir au niveau du dialogue entre l’OIT, l’OACI et les employeurs, et il est crucial d’améliorer la conception et la maintenance préventive. Mais ces lignes directrices constituent un très grand pas en avant et prouvent qu’en tant qu’affiliés de l’ITF, nous pouvons nous unir et obliger les gouvernements à prendre des décisions pour assurer la protection des travailleurs que nous représentons à l’OACI. »
Ces lignes directrices peuvent être commandées directement auprès de l’OACI (http://www.icao.int) et ont été publiées dans cinq des langues de cette organisation.
Pour en savoir plus sur le groupe de travail de l’ITF sur la qualité de l’air.
Pour en savoir plus sur la qualité de l’air de cabine.
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