Dans le cadre du projet de corridors de transport routier pour la période 2013-2015 de l’ITF/SASK, le bureau sous-régional de l’ITF pour l’Afrique francophone et les pays de la CÉDÉAO ainsi que les affiliés du transport routier de l’ITF au Burkina Faso ont organisé un atelier de trois jours sur leur campagne stratégique en vue de l’application d’une convention collective sectorielle dans ce pays.
Le Ministre des services publics, de l’emploi et de la sécurité sociale du Burkina Faso, Vincent Zakané, présidait la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue le 27 mai. Parmi les invités, on comptait les directeurs généraux du ministère de l’infrastructure et des transports et du Bureau national de la sécurité routière, ainsi que des représentants des centrales syndicales nationales et des organisations patronales du transport routier burkinabé. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été couvertes par les médias.
Le représentant au sein de l’ITF de l’Afrique francophone et des pays de la CÉDÉAO, Bayla Sow, a enjoint le gouvernement à déployer tous les efforts possibles pour appliquer véritablement et sans délai la convention collective signée le 6 décembre 2011, afin d’encadrer et d’améliorer les conditions de travail dans le secteur du transport routier, très stratégique pour ce pays.
Dans sa réponse, M. Zakané a relevé les obstacles à surmonter pour que la convention devienne un outil de transformation du secteur en un secteur dynamique, prospère et moderne, où employeurs et salariés s’accordent sur les conditions fondamentales de travail et participent activement au développement de l’économie nationale. Il a invité toutes les parties à participer à des discussions constructives afin de trouver un vrai consensus pour l’application de cet accord.
Bayla Sow a déclaré à l’issue de l’atelier : « Nous avons réalisé des progrès satisfaisants et avons pu faire passer notre message au gouvernement. Cependant, nous allons poursuivre notre campagne, qui comprendra une semaine d’action en octobre – pour veiller à ce que la convention soit appliquée sans délai et représente des améliorations réelles dans ce secteur. »
Grâce à des présentations et des travaux en groupe, 24 participants, parmi lesquels se trouvaient quatre femmes et deux jeunes travailleurs, ont appris comment définir une campagne stratégique, la mettre en œuvre et l’évaluer, et ont pu élaborer ensuite un plan d’action que les trois syndicats se sont engagés à réaliser.
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