Les travailleurs du syndicat Unite, affilié à l’ITF, ont pris des mesures contre la charge de travail excessive et les manœuvres d’intimidation en appelant à une grève de 24 heures qui a commencé à 00.01 heure vendredi 22 novembre à Londres (Royaume Uni). Les membres du syndicat RMT ont exprimé leur soutien en leur rendant visite.
Onay Kasab, le délégué régional de Unite a expliqué les raisons qui ont poussé à la grève : « Il s’agit d’une question très simple: nous devons pouvoir commencer et terminer notre travail à une heure raisonnable. Ici, les travailleurs d’UPS ne sont pas autorisés à faire une journée de travail qui respecte les horaires du contrat, ils sont obligés de faire des heures supplémentaires. Si les livraisons ne sont pas effectuées, les travailleurs sont sanctionnés. Les travailleurs responsables du chargement des camions ne sont pas mieux traités – leur lieu de travail est surnommé ‘le poulailler’. De nos jours, personne ne devrait travailler de cette façon : c’est une question de dignité, de respect, il s’agit d’avoir une charge de travail raisonnable et finir sa journée de travail quand on est supposé la finir. »
Le piquet de grève a perturbé, pendant un certain temps ce matin, le trafic des camions entrant et sortant de l’entrepôt de Camden, le plus grand entrepôt de colis d’UPS en Europe.
Alen Clifford, coordonnateur adjoint dans l’équipe chargée des projets d’organisation des chaînes d’approvisionnement et du secteur logistique à l’ITF, participait au piquet de grève et a qualifié l’énergie sur le terrain d’extraordinaire. Il a salué les efforts déployés par Unite et le RMT pour défendre les droits fondamentaux des travailleurs et a souligné que les travailleurs avaient faire comprendre qu’ils n’allaient pas se laisser intimider ni accepter des charges de travail excessives.
[Pour en savoir davantage sur les activités d’organisation syndicale de l’ITF dans les sociétés de livraison mondiale] (http://www.itfglobal.org/global-delivery/index.cfm)
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