Les 25 syndicalistes, membres du Comité des femmes de l’ITF, étaient réunies à Londres et ont discuté des mauvais traitements que subissent les travailleuses de l’entreprise aux États-Unis et en Espagne. Elles ont écrit à Jacobs pour l’appeler à rencontrer les syndicats européens et du reste du monde pour résoudre ces problèmes.
« En Espagne, on constate des disparités salariales injustes entre hommes et femmes effectuant un même travail, ainsi qu’une priorité donnée aux hommes en matière de promotion hiérarchique, alors que leurs collègues féminines possèdent le profil requis et plus d’expérience » a expliqué Diana Holland, Présidente du Comité des femmes et Secrétaire générale adjointe d’Unite the Union.
« Il existe une discrimination envers les femmes qui travaillent à temps partiel du fait de leurs responsabilités familiales, ainsi qu’envers les intérimaires enceintes, ce qui pousse certaines à cacher leur grossesse. »
De leur côté, les travailleuses de Memphis, États-Unis, ont écrit aux médias locaux pour expliquer que « la société XPO les oblige à enlever leur soutien-gorge au contrôle de sécurité avant de pouvoir accéder au lieu de travail, et les renvoie chez elles et leur retire un point en cas de refus, ce qui peut au final se solder par un licenciement. »
Plusieurs syndicats de l’ITF et de l’ETF organisant des travailleuses et travailleurs de XPO soutiennent les Teamsters aux États-Unis dans leur campagne appelant au respect du personnel et des syndicats au sein de XPO. Ils se sont rencontrés à Paris cette semaine lors de la dernière réunion en date du groupe de leadership mondial XPO de l’ITF.
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