La grève visait à protester contre la concession accordée à APM d’exploiter un nouveau terminal, ce qui dans les faits lui adjugeait un monopole. Ceci est contraire au droit du Costa Rica, et risquait de compromettre l’avenir de la société portuaire publique JAPDEVA, dont 70 % des recettes proviennent de la manutention de conteneurs.
Le SINTRAJAP a décroché cette victoire grâce au soutien massif de l’ITF et de ses affiliés, et à la solidarité exprimée par les travailleurs dans tout le pays. Plusieurs affiliés ont écrit au président du Costa Rica ou aux ambassades de ce pays pour condamner les violentes arrestations de membres du SINTRAJAP dans les terminaux en octobre, et pour appeler le gouvernement à amorcer un dialogue avec les syndicats concernant l’avenir des ports. Il s’agissait de l’ILA aux États-Unis, de FNV aux Pays-Bas, de la National Federation of Indian Railwaymen, du Syndicat estonien indépendant des gens de mer, et du SIU, au Canada.
Le 3 novembre, une délégation de 30 responsables et militants de syndicats maritimes et des transports canadiens ont rencontré le consul général du Costa Rica à Ottawa. La délégation était composée de représentants du comité de coordination maritime canadien de l’ITF, de la Canadian Maritime and Supply Chain Coalition, de l’ILWU, de l’IDC, du SIU, du BCFMWU, de l’ILA, de la section locale 333 de Grain Workers Local et de BC Building Trades.
Le Secrétaire régional américain de l’ITF, Antonio Fritz, a déclaré : « Cette victoire démontre la force de la solidarité syndicale nationale, régionale et internationale déployée au service d’une juste cause, et les dockers du Costa Rica ne peuvent que s’en réjouir. Nous espérons assister à l’instauration d’un cadre de négociation adéquat comprenant des mécanismes garantissant la stabilité de JAPDEVA et la préservation des ressources qui bénéficient à la province de Limon. »
Pour en savoir plus, consultez la page Support SINTRAJAP.
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