La Confédération syndicale internationale (CSI) a lancé un nouvel appel à ses affiliés syndicaux afin qu'ils protestent contre les accusations continues portées contre les syndicalistes en Turquie.
Les représentants des fédérations syndicales mondiales et européennes apparentées à l'ITF, notamment la CSI et la FSESP, la Fédération syndicale européenne des services publics qui est la branche européenne de l'Internationale des services publics, ont assisté à une audience du tribunal à Ankara le 10 avril. À l'audience, les 72 membres et dirigeants du syndicat KESK, un syndicat du secteur public affilié à l'ITF et à la CSI, ont été libérés mais les accusations n'ont pas été retirées. 22 des 72 membres, notamment deux représentants du syndicat BTS, affilié à l'ITF, avaient passé près de 10 mois en détention provisoire.
En conséquence du maintien des chefs d'accusations, la CSI invite instamment le plus grand nombre d'affiliés syndicaux à signer et à envoyer une lettre au Premier Ministre turc dans le cadre de la campagne LabourStart.
Le Secrétaire général par intérim de l'ITF Stephen Cotton a déclaré : « Ces accusations sont dépourvues de preuve et de fondement légal et nous devons continuer de faire pression sur les autorités turques pour mettre fin immédiatement à cette injustice. Par conséquent, nous exhortons tous nos affiliés qui ne l'auraient pas encore fait, à signer la lettre de la campagne LabourStart pour répondre à l'appel de la CSI et joindre leurs voix à cette campagne pour la justice. »
Pour voir la campagne de protestation LabourStart Turquie, veuillez cliquer ici.
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