Dix-huit travailleurs du transport séropositifs venant de différents syndicats kenyans se sont récemment réunis pour la première fois pour partager leurs expériences et discuter du développement du Réseau des travailleurs positifs USAFIRI dans tout le pays afin de réduire la stigmatisation autour du VIH/SIDA et de lutter contre la discrimination dans le secteur du transport.
Les neuf hommes et neuf femmes participaient à la première réunion d’USAFIRI à Kisumu, un réseau créé à Mombasa en 2011. L’atelier, les 8 et 9 mai, était organisé par l’ITF.
Au cours des deux journées, les participants ont élaboré des plans d’action pour développer USAFIRI dans les régions kenyanes de Kagamega, Kisumu, Migori, Mlolongo, Nairobi et Nakuru, et pour consolider le réseau à Mombasa. Ces plans incluent le recrutement dans le réseau de davantage de membres syndicaux séropositifs issus du secteur du transport, y compris des opérateurs de taxi, boda-boda et tuk-tuk, et l’établissement de liens plus étroits avec les amis et les familles des travailleurs séropositifs.
Francis Ruwa, président d’USAFIRI, a souligné l’engagement du groupe en affirmant : « Les travailleurs séropositifs vivent trop souvent dans la crainte que leurs collègues découvrent leur statut, et connaissent la stigmatisation, la discrimination et la peur d’être licenciés. »
« En encourageant les travailleurs séropositifs à s’exprimer, nous espérons briser le silence qui entoure le VIH/SIDA et réduire la stigmatisation. Nous avons déjà beaucoup progressé et le chemin à parcourir est encore long, mais nous ne nous arrêterons devant rien pour poursuivre la lutte. »
USAFIRI prévoit également d'étendre ses activités à d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
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