avec la mise à disposition adéquate et appropriée d'équipements de protection individuelle et d'installations sanitaires, ainsi que des protections spécifiques contre la violence et le harcèlement, sur le lieu de travail ;
et la fin des relations d'emploi déguisées ;
qui applique les principes et droits fondamentaux au travail de l'OIT, y compris les droits des femmes, la liberté d'association et la négociation collective. Ces droits devraient être inscrits dans les algorithmes eux-mêmes ;
quel que soit le statut de l'emploi, avec des formules négociées de recouvrement des coûts pour les travailleurs indépendants catégorisés équitablement. Les travailleurs doivent être payés à temps, et recevoir l'intégralité des pourboires au moment de la paie ;
des travailleuses et travailleurs de l'économie des petits boulots qui voient leur travail conditionné et contrôlé par des logiciels et des données. Des personnes désignées doivent être chargées du contrôle des logiciels et de leur incidence sur les travailleurs ;
– la flexibilité ne doit pas être privilégiée au détriment de conditions de travail décentes. Les désactivations de l'application doivent suivre une procédure équitable dans laquelle des voies de recours sont prévues. Les contrats doivent préciser les droits relatifs aux données et les modifications des conditions de travail doivent faire l'objet de consultations et de négociations. Les évaluations des travailleurs doivent être transférables d'une application à l'autre ;
–les travailleurs produisent des données qui sont ensuite utilisées pour contrôler leur travail. Ils ont donc le droit de savoir quelles données sont collectées, à quoi elles servent, où elles sont stockées et comment fonctionne le logiciel qui les utilise. Ils doivent pouvoir bénéficier d'un libre accès à toutes les données collectées les concernant pendant le temps de travail, en reconnaissance du fait que ce sont leurs données puisqu'ils les ont créées ;
– les plateformes doivent s'assurer que leurs algorithmes et leurs processus numériques sont testés afin d'éliminer les préjugés sexistes à l'encontre des femmes en matière de rémunération, de sécurité et autres ;
notamment les soins de santé, les pensions et d'autres formes de sécurité sociale et d'assurance ;
– les protections sociales sont payées par l'État, à la condition que les entreprises adoptent des pratiques commerciales responsables, comme le paiement de leur part d'impôts.
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