Des inspectrices de l’ITF viennent de suivre une semaine de formation sur le leadership et les changements stratégiques.
L’ITF compte 136 inspecteurs, dont 12 sont des femmes. Celles-ci sont originaires d’Allemagne, du Kenya, de Corée, d’Espagne, de Suède, d’Ukraine et des États-Unis.
Cette formation, organisée à Vigo, en Espagne, était axée sur le leadership et les compétences organisationnelles stratégiques, et visait à aider les participantes à identifier des moyens de mieux travailler ensemble ainsi que des solutions pour développer la présence des femmes dans le secteur. Elle était animée par le Dr Elaine Bernard, de l’Université d’Harvard, et Alison McGarry, coordinatrice du Département des femmes de l’ITF.
Luz Baz, première femme inspectrice de l’ITF en Espagne, a déclaré : « L’industrie maritime est toujours majoritairement masculine, et l’action des inspecteurs de l’ITF implique souvent de représenter les travailleurs dans des situations compliquées. »
« Nous faisons partie d’un réseau international au sein duquel chacun doit faire de son mieux pour trouver des solutions aux problèmes. Il s’agit d’une formation importante et je suis heureuse d’accueillir toutes les participantes en Espagne. »
Lesley Hossner, Responsable des formations maritimes de l’ITF, a ajouté : « Ce programme était l’occasion pour les inspectrices de bénéficier du leadership syndical et d’une formation sur l’organisation, ainsi que de se concentrer sur les moyens dont elles peuvent utiliser ces nouvelles compétences pour mener à bien leur mission au sein de l’équipe d’inspecteurs de l’ITF et de leur syndicat. »
« L’occasion qui leur a été donnée d’utiliser des exemples concrets issus de leur propre expérience et de les comparer aux approches adoptées par leurs collègues d’autres pays leur a permis de nouer des liens plus étroits, ce qui les aidera dans le cadre de la campagne contre les pavillons de complaisance. »
Alison McGarry a conclu : « Les inspecteurs et inspectrices sont en première ligne pour obtenir de meilleures conditions de travail pour les gens de mer et les dockers et renforcer les syndicats. Nous souhaitons ardemment que l’équipe compte plus d’inspectrices, et des programmes comme celui-ci constituent un pas important dans cette direction. »
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