Le Président de la Section des gens de mer de l’ITF, Dave Heindel, a déclaré : « Le travail d’enquête du syndicat a forcé le gouvernement canadien à reconnaître qu’il avait délivré illégalement au moins 11 permis de travail – et ceci n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg. Ce que le SIU a découvert ressemble très fort à une délivrance illégale et systématique de permis de travail aux équipages de centaines de navires battant pavillon étranger opérant en eaux canadiennes, malgré la disponibilité de marins canadiens. »
Le Président de l’ITF, Paddy Crumlin, a ajouté : « La Cour fédérale du Canada a pris le gouvernement sur le fait, alors qu’il était en train de contourner ou de tenter de contourner la réglementation nationale canadienne, laquelle vise à garantir que le pays maintienne et conserve précieusement ses capacités maritimes et l’emploi de ses citoyens, pour soutenir les populations. »
Et de poursuivre : « Nous croyons que les Canadiennes et Canadiens comprennent la nécessité du cabotage maritime et tout ce qu’il apporte au pays. Ils seront estomaqués de découvrir que les règles sont enfreintes de cette manière. L’ITF et tous ses syndicats saluent l’action menée par le SIU pour le défendre et dénoncer les abus. »
Dans un communiqué sur la victoire en Cour fédérale, le Président du SIU, James Given, a déclaré : « Il est scandaleux de délivrer des permis à des travailleurs temporaires étrangers pour qu’ils puissent travailler à bord de ces navires-citernes, alors que des marins canadiens qualifiés sont sans emploi.C’est une grande victoire pour nos membres formés pour travailler sur ces navires-citernes et disponibles de le faire. Le SIU continuera à se battre jusqu’à ce que ces navires sous pavillon de complaisance et opérant en eaux canadiennes aient des équipages de marins canadiens. »
Le texte intégral de la déclaration est disponible ici : http://goo.gl/zvhZKG.
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