Les équipages de cabine entendent ainsi protester contre l’intention de Ryanair de fermer sa base d’Eindhoven, ce qu’elle a annoncé dans une note de service plus tôt dans le mois. La compagnie rejette explicitement la faute sur l’impact continu de la grève, ainsi que sur la clôture de la base de Brême et la réduction des opérations à Weeze.
Face à ces revendications de revalorisation des conditions de travail et de rémunération, Ryanair répond invariablement par des menaces de fermetures et de licenciements. L’ITF et l’ETF ont déjà averti la compagnie que ceci serait contraire au droit fondamental des travailleurs à la liberté d’association.
Gabriel Mocho Rodriguez, Secrétaire de l’aviation civile de l’ITF, a déclaré : « En annonçant vouloir fermer sa base d’Eindhoven, Ryanair tente de manière flagrante de museler des revendications légitimes de son personnel. Au lieu de respecter les normes fondamentales du travail comme elle y est appelée, Ryanair préfère se retirer et chercher ailleurs. »
« À Eindhoven, comme dans tout le réseau Ryanair, les personnels n’abandonneront pas tant qu’ils n’auront pas été entendus. Il n’y a qu’un seul moyen pour Ryanair d’apaiser durablement le climat social : négocier avec les syndicats et accepter des conventions collectives solides. »
François Ballestero, Secrétaire politique de l’ETF pour l’aviation civile et le tourisme, a indiqué : « Ryanair s’en prend une nouvelle fois au modèle social européen. Sans surprise, les personnels refusent les représailles car en suspendant le travail, ils ne font qu’exercer leur droit à réclamer un traitement équitable. »
« Nous soutenons les travailleurs qui exercent ce droit aujourd’hui à Eindhoven. Il s’agit d’un principe essentiel de notre campagne sur l’équité dans les transports : aucun employeur européen ne peut éluder ses obligations sociales de la sorte. »
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