Les dockers de Hong Kong, qui ont récemment repris le travail après un long conflit sur les conditions salariales et de travail, ont démontré leur solidarité avec les dockers en lock-out aux États-Unis.
Les travailleurs du Port de Vancouver, dans l’État de Washington, ont, depuis deux mois, été mis en lock-out par United Grain, qui appartient au conglomérat japonais Mitsui. Pendant ce temps, un lock-out a débuté il y a une semaine à Portland, Oregon, où l’employeur est Columbia Grain, qui appartient à un deuxième grand conglomérat japonais, Marubeni. Les deux sociétés font partie d’un groupe de négociation qui fait pression sur l’affilié de l’ITF International Longshore and Warehouse Union (ILWU) pour qu’il accepte un accord aux normes revues à la baisse pour les travailleurs de la côte Nord-Ouest du Pacifique, leur contrat actuel étant arrivé à expiration en septembre de l’année dernière.
Les membres du Syndicat des dockers de Hong Kong (UHKD) ont organisé des manifestations devant les bureaux de Mitsui et de Marubeni et ont envoyé des lettres aux directions des deux sociétés.
Dans le même temps, alors que le conflit impliquant les dockers de Hong Kong s’est clos la semaine dernière par l’obtention d'un nouvel accord salarial, une délégation de l'ILWU se trouvait sur le terrain à Hong Kong. UHKD demande toujours la poursuite des négociations portant sur des questions de santé, de sécurité et de dignité au travail.
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